vendredi 18 octobre 2013

INTRODUCTION
L'électricité et la manipulation de certains produits sont indispensables dans le déroulement du travail dans un atelier.Choses qui présentent un danger pour le technicien de la maintenance.
Le plan de la leçon est :
Conduites pratiques en cas d'électrocution ;
Conduites pratiques en cas de brûlures.


1. CONDUITE À TENIR EN CAS D'ELECTROCUTION

Le passage du courant à travers le corps est succeptible d'entraîner de nombreux troubles, dont la gravité dépend en partie de son intensité.
1.1. EFFET SUR L'ORGANISME
Le courant électrique peut provoquer des contractures musculaires qui ont tendance à fixer la personne à la source électrique.
Plus graves sont les effets sur le cœur et la respiration. Il peut y avoir en effet une contraction des muscles respiratoires entraînant un arrêt de la respiration.
1.2. CONDUITES PRATIQUES
Lorsqu'on se trouve devant un électrocuté, il faut d'abord dégager l"accidenté de la source électrique sans le toucher à main nue. S'il existe un interrupteur, il suffit de couper le courant.
Alors on débute la réanimation par dégagement des voies respiratoires hautes, application de bouche à bouche et massage cardiaque externe.
Il existe un autre moyen qui peut rétablir les battements cardiaques, il s'agit d'effectuer rapidement "le coup précordial": frapper avec force la poitrine de l'électrocuté d'un coup de poing sous le sein gauche.

2. CONDUITE À TENIR EN CAS DE BRULURES
Une brûlure étendue entraîne parfois la mort.Certains gestes effectués rapidement peuvent améliorer le pronostic.Il différent en fonction de la gravité de la lésion.

2.1. DEGRES DE GRAVITE
Les degrés de gravité d'une brûlure sont sa profondeur, son étendue, sa localisation, l'agent responsable et l'état de la victime.
La profondeur :
On distingue trois degrés :

  1. Le premier degré correspond à une atteinte superficielle, telle que le coup de soleil, la peau devient rouge, gonflée et douloureuse ;
  2. Le deuxième degré, la peau présente un aspect rouge grisâtre  et secrète un liquide séreux ;
  3. Le troisième degré correspond à la brûlure complète de la peau qui, de couleur marron foncée et striée de raies noires, n'est plus douloureuse.

L'étendue :
Le danger pour le brûlé est proportionnel à la taille de sa brûlure.Une brûlure du deuxième degré, dépassant 10 cm de coté est une atteinte grave.
Pour évaluer au mieux l'étendue des zones brûlées, on doit savoir que le buste représente 36  de la surface corporelle, chaque membre supérieur 9 , chaque membre inférieur 18  et la tête 9 . Dès qu'une brûlure dépasse 9  de la surface corporelle, elle peut être considérée comme brûlure grave.
La localisation :
Les localisations à risque sont la face, le cou, les mains, les plis de flexion et les orifices naturels.
En règle générale, il est bien plus grave d'être brûlé dans une région ou il y a de nombreux plis comme le visage ou le cou, plutôt que dans une région plane comme le dos ; car la principale complication des brûlures vient des cicatrices qui provoquent souvent une réaction de la peau:on dit qu'il s'agit de cicatrices retactiles.
L'agent responsable :
Certaines causes, notamment le courant électrique peuvent entraîner des brûlures internes, autre l'atteinte de la peau .par ailleurs, l'inhalation des produits toxiques peut provoquer de graves brûlures internes, des voies respiratoires ou du tube digestif.

2.2. SOINS
En cas de brûlures par le feu, on doit enrouler le brûlé par une couverture pour éteindre les flammes ; ensuite, on arrose les zones brûlées avec de l'eau froide (de 10°à20°) pendant cinq à dix minutes, une fois les tensions refroidies,il faut envelopper les régions brûlées avec un linge stérile ou au moins propre sans chercher à toucher aux brûlures.
En cas de brûlures par un produit chimique, les consignes restent les mêmes et il faut veiller à ce que le lavage soit rapidement effectué car certains produits  n'agissent en effet qu'à retardement.
Pour les brûlures internes par un produit chimique par ingestion, il faut rapidement alerter les secours, il ne faut pas faire vomir le blessé, car un deuxième passage ne ferait qu'aggraver les choses.

CONCLUSION
La technologie moderne oblige une certaine polyvalence pour chaque élément de la maintenance, notamment les connaissances de la sécurité du personnel.

INTRODUCTION
Une combustion est une réaction chimique entre un combustible et un comburant.Elle nécessite un apport d'énergie (choc, étincelle, chaleur...) pour s'amorcer.
Pour arrêter cette combustion, il y a plusieurs moyens selon le type de feux.
Alors le plan de la leçon est :
La combustion ;
Les classes de feux ;
L'extinction.


1. COMBUSTION

Pour avoir lieu, une combustion nécessite la conjonction de trois éléments :
Le combustible ;
Le comburant ;
Une source de chaleur.
Ce phénomène est représenté par le triangle de feux :

Transparent n° 1 : Triangle de feu
1.1. COMBURANT
Un comburant est un corps, mis en présence d'un combustible, permet la combustion de celui-ci.C'est généralement l'oxygène qui fait office de comburant.
1.2. COMBUSTIBLE
C'est un corps succeptible de brûler en présence d'un comburant.La plupart sont composés de carbure d'hydrogène (les hydrocarbures, les produits organiques).ils se présentent sous trois états physiques :
Solides (charbon) ;
Liquides (hydrocarbures, alcools) ;
Gazeux (méthane, butane...).



2. CLASSES DE FEU
Suivant les produits combustibles, les feux présentent des caractéristiques très differentes.C'est pourquoi ils sont classés en quatre catégories :
Classe A : feux sec (bois, papiers...) ;
Classe B : feux gras (hydrocarbures, alcools...) ;
Classe C : feux de gaz (méthane, butane...) ;
Classe C : feux de métaux (sodium, uranium...).
Les feux de matières plastiques et explosives ne rentrent dans aucune de ces catégories.


3. EXTINCTION
La combustion reposant sur l'existence du triangle de feu, toute extinction consistera à supprimer un des éléments de ce triangle.
3.1. MODES D'EXTINCTION
3.1.1. METHODE MECANIQUE
L'étouffement : cette méthode consiste à interposer un écran isolant entre le combustible et le comburant .Cet écran peut être du sable, de la mousse ;
Le souffle : La flamme est séparée du combustible (bougies, allumettes, puits de pétrole...).Il y a suppression de la source de chaleur.
3.1.2. METHODE THERMIQUE
Cette méthode consiste à supprimer la source de chaleur en projetant un agent qui capte une partie des calories émises par la combustion (eau vaporisant).Lorsque la température tombe au dessous de la température dite <d'inflammation>, la combustion cesse.





3.1.3. METHODE CHIMIQUE
Cette méthode fait appel au processus d'inhibition.Elle se fait en plusieurs etapes.L'introduction d'un corps dit <inhibiteur> à la propriété de reagir rapidement avec les radicaux libres et de les rendre inertes,aura pour effet d'empêcher la propagation la combustion, d’où son arrêt.
3.2. AGENTS EXTINCTEURS
3.2.1. EAU
Le refroidissement est le principal mode d'action. La quantité de chaleur est absorbée par vaporisation de l'eau. La vapeur d'eau produite s'accumule au dessus du feu et tend à l'étouffer.
3.2.2. MOUSSE PHYSIQUE
La mousse physique est un assemblage de bulles d'air, dont les parois sont formées d'eau. Elle est réalisée avec certains produits  dit : émulseurs.
3.2.3. DIOXYDE DE CARBONE CO2
Le CO2 est un gaz incolore, inodore, peu toxique, grâce à sa densité par rapport à l'air (1,518), il a tendance à descendre vers le bas des flammes.
Il agit par abaissement de la teneur en oxygène
Le CO2 est utilisé sur les feux de classe C (gaz et électronique) et sur feu de classe B.
3.2.4. POUDRE CLASSIQUE
Les propriétés de surfaces des grains de poudre leurs permettent de fixer les radicaux libres émis, d’où l'arrêt du feu.
La poudre classique est utilisée sur feux de classe B et C


CONCLUSION
Pour qu'une combustion ait lieu, trois éléments doivent être réunis :
Le combustible ;
Le comburant ;
Une source de chaleur.
Alors l'extinction consiste à supprimer l'un des éléments.
Les différents moyens d'extinction sont :
L'eau ;
La mousse physique ;
CO2 ;
La poudre.

INTRODUCTION
Dans la leçon précédente nous avons fait l'étude du réseau électrique sans préciser ses dangers.
Nous analyserons ici les risques de l'environnement électrique menant à l'emploi de protections dans les laboratoires. Enfin, nous rappellerons les actions réflexes de premier secours.
Ainsi, ces différentes notions vous permettront d'intervenir en cas d'accident.
Le plan de cette leçon sera le suivant :
Les risques électriques pour l'homme et pour le matériel ;
Les différentes protections ;
Les actions réflexes en cas d'électrotraumatisme ou en cas d'incendie.



1. RISQUES
1.1. POUR L'HOMME
Selon la valeur du courant et la durée de son passage, l'homme sera sujet à des modifications physiologiques plus ou moins traumatisantes.
De 10 à 25mA, apparaît une crispation musculaire pouvant entraîner un arrêt de la respiration. C'est l'électrisation
Au dessus, survient le blocage de la cage thoracique et du muscle cardiaque. C'est l'état d'électrocution
1.2. POUR LE MATERIEL
Le matériel subira une modification de son fonctionnement allant de son arrêt simple à sa destruction (principalement par incendie).

2. PROTECTION GENERALE / MESURES DE SECURITES DANS LES LABORATOIRES ET ATELIERS
2.1. PROTECTIONS GENERALES
Fusibles
Ils interrompent par fusion le circuit ; agissent immédiatement ou avec un retard normalisé.
Sectionneurs
Les sectionneurs permettent la coupure du circuit par l'action humaine. Ils agissent sur la phase et le neutre.
Disjoncteur
Lors du dépassement du courant maximum autorisé, le disjoncteur interrompt la phase et le neutre.
Disjoncteurs différentiels: (uniquement en alternatif)
Lorsque le dispositif détecte un courant de fuite important entre les courants entrant et sortant, il interrompt la phase et le neutre.

2.2. MESURE DE SECURITE DANS LES LABORATOIRES ET ATELIERS
Ils doivent être équipés :
D'un système "coup de poing" (sectionneur) ;
D'un disjoncteur différentiel de 30 ma pour chaque groupe d'établis ;
D'un interrupteur de coupure d'alimentation pour chaque poste de travail ;
D'une mise à la terre de tous les établis ;
D'un sol isolé ;
D'un outillage avec manches isolés ;
Chaque maquette pédagogique est équipée d'un fusible et d'un disjoncteur.

3. ACTIONS REFLEXES
3.1. EN CAS D'ELECTROTRAUMATISME
Il faut :
Evaluer le danger vite mais sans précipitation ;
Supprimer la cause ;
Assurer la sécurité des lieux et du personnel (évité le "sur accident") ;
Alerter la SSIS ;
Secourir la victime (en application de l' AFPS).
3.2. EN CAS D'INCENDIE
Il faut :
Couper l'alimentation électrique. -Fermer toutes les ouvertures ;
Evacuer les lieux en respectant les consignes ;
Alerter la SSIS ;
Utiliser les extincteurs à poudre ou CO2.

CONCLUSION
Ces deux heures de cours ont pour objectif de vous sensibiliser à la sécurité électrique par la connaissance des caractéristiques des tensions alternatives et continues, des risques pour l'homme et pour le matériel, ainsi que les mesures de protections employées.

INTRODUCTION
Comme il n'existe pas de source d'énergie naturelle exploitable, l'homme a crée des générateurs d'électricité qui transforment soit l'énergie mécanique (génératrice, alternateur) soit l'énergie chimique (pile, accumulateur).
Tous les techniciens de l'armée de l'air sont amenés à travailler dans un environnement électrique.
Le plan de cette leçon sera le suivant :
Tentions alternatives ;
Puissance Electrique ;
Les différentes sortes de puissance ;
Tensions continues.



1. TENTIONS ALTERNATIVES
1.1. NOTIONS TENSIONS TRIPHASEES / MONOPHASEES
Les transformateurs  fournissent des tensions alternatives de 380V cette répartition est diffusée sur trois phases à la fréquence de 50Hz (TRIPHASE).
Transparent n° 1 : Transformateur alternatif
Les trois enroulements de ce transformateur utilisent un pôle commun. Il s'agit du neutre.
Les tensions présentes entre phases valent 380Veff.
Les tensions présentes entre phases et neutre valent 220Veff.
Transparent n° 2 : Distribution électrique
Une prise murale normalisée 220v comporte une phase, le neutre, et une fiche mâle ramenant le potentiel de la terre.

1.2. NOTIONS TERRE, MASSE, ET NEUTRE
TERRE
La terre est considérée comme un potentiel de référence de valeur nulle.
NEUTRE
Le conducteur neutre d'une installation de distribution alternative sera considéré comme le point commun.
MASSE
Dans un système électrique, on rencontre, aussi la masse dont les symboles sont :
Transparent n° 3 : Masses
La masse désigne tous corps conducteur dont le potentiel est pris comme référence fonctionnelle.
Dans la plupart des cas, pour des raisons de sécurité la masse des appareils est reliée à la terre.
1.3. COULEURS DES FILS
Phases : toutes les couleurs autres que bleu clair, vert, jaune, bicolore vert jaune. Neutre: bleu clair.
Terre (protection) : bicolore vert jaune.

2. PUISSANCE ELECTRIQUE
Le réseau de distribution électrique fournit une énergie qui se décompose de la façon suivante :
Énergie active => puissance P (kW) Celle ci se transforme intégralement en travail et en chaleur (pertes) en KW ;
Énergie réactive => Puissance Q réactive. Energie absorbée par l'effet inductif de la plupart des récepteurs.

3. TENSIONS CONTINUES
Les tensions continues que nous utiliserons seront issues de maquettes pédagogiques alimentées à partir du réseau 220 v alternatif.
Les tensions disponibles sont issues d'une alimentation régulée.


CONCLUSION
Dans l'exercice de votre métier, vous serez amenés à travailler sur des courants alternatifs ou continus. Leurs connaissances sont indispensables pour votre futur emploi.
Cette leçon a exposé succinctement les caractéristiques d'une tension alternative, les différents raccordements entre phase, neutre, masse, et terre ainsi que les puissances actives et réactives consommées par toutes installations.
La partie suivante exposera les risques encourus et les moyens de protections adaptés à un laboratoire qui correspond à votre environnement professionnel futur.

INTRODUCTION
La plupart des oscilloscopes possèdent deux voies autorisant la visualisation simultanée de deux signaux.
Cette particularité permet donc de suivre l'évolution d'un signal par rapport à un autre signal.
La comparaison de ces signaux permettra ainsi d'en déduire un déphasage.
Le plan de cette leçon sera le suivant :
Oscilloscope double trace ; 
Mesures de déphasage. (Méthode double trace, méthode de Lissajous). 




1. OSCILLOSCOPE DOUBLE TRACE
1.1. PRINCIPE
L'oscilloscope double trace permet d'effectuer principalement des mesures de déphasage.
La visualisation est obtenue par passage d'une voie à l'autre à l'aide d'un commutateur électronique.
1.2. FONCTIONNEMENT DU MODE AL TERNE
Le premier balayage visualise la voie A.
Le deuxième balayage visualise la voie B
Le fonctionnement en mode alterné est utilisé si Fce > quelques centaines de hertz.



2. MESURE DE DEPHASAGE
S'effectue sur des signaux sinusoïdaux ayant des fréquences identiques.
Voyons les différentes méthodes utilisées :
2.1. METHODE DOUBLE TRACE
Transparent n° 1 : Méthode double trace
Dans cet exemple le signal A pris comme référence est en avance sur le signal B.

 

2.2. METHODE DE LISSAJOUS



Transparent n° 2 : Méthode de Lissajous
Dans cet exemple le déphasage est de 30° ?180°.



CONCLUSION
Les éléments qui vous ont été donnés au cours de la leçon, vous permettront d'effectuer des mesures de déphasage.
Il est essentiel que les principes de base soient bien assimilés pour utiliser, d'abord en école puis en unité, l'appareil de mesure le mieux adapté et employer la méthode la plus judicieuse.


INTRODUCTION
Les appareils de mesure que nous venons d'étudier nous permettent de connaître le critère "amplitude" d'un signal.
Aujourd'hui, nous allons étudier l'oscilloscope, car dans le cadre du contrôle d'une chaîne fonctionnelle, le technicien a souvent besoin de connaître les autres caractéristiques du signal: forme, phase et fréquence.
L'oscilloscope permet la visualisation de ces caractéristiques dans un repère amplitude (axe des y), temps (axe des X).
Le plan de cette leçon sera le suivant :
Rôle d'un oscilloscope analogique ; 
Utilisation d'un oscilloscope analogique.




1. ROLE D'UN OSCILLOSCOPE ANALOGIQUE
C'est un appareil à référence fixée à la terre dont l'impédance d'entrée est constante.
Il fournit sur un écran quadrillé une représentation graphique d'un signal permettant ainsi de déterminer ses caractéristiques.
Axes verticaux y                   amplitude
Axes horizontaux X              temps
Verticalement: 8 divisions (en fonction du type de l’oscilloscope)
Unité: volt/division ou sous-multiples.
Horizontalement: 10 divisions (en fonction du type de l’oscilloscope)
Unité: seconde/division ou sous- multiples.



2. UTILISATION D'UN OSCILLOSCOPE ANALOGIQUE
Une visualisation correcte implique l'étalement du signal sur l'écran grâce aux commandes de déviation verticale et horizontale. (Touches ou rotacteurs).
Des potentiomètres associés à chaque axe permettent de décalibrer les amplitudes et le temps, mais alors les indications ne sont plus valables.



2.1. OSCILLOGRAMME
L'oscillogramme c'est :
La recopie du signal dans un quadrillage ;
Les indications précisant les valeurs des divisions ;
La référence.

Transparent n° 1 : Oscillogramme 
2.2. PRESENTATION
Elle s'effectue par rapport aux axes temps et amplitude.

Transparent n° 2 : Exemple de représentation d'un signal



CONCLUSION
L'oscilloscope permet la visualisation des caractéristiques d'un signal.
Le relevé d'oscillogramme permet au technicien de contrôler le bon fonctionnement d'une chaîne fonctionnelle.
L'exploitation correcte des signaux est possible grâce aux commandes de déviations verticale et horizontale, permettant d'étaler au maximum le signal sur l'écran.
Au cours de la prochaine leçon, nous étudierons les méthodes de mesure de déphasage à l'aide d'un oscilloscope.



INTRODUCTION
Dans la leçon précédente, vous avez vu les appareils à "masse flottante", à "référence fixée à la terre" et les différentes qualités d'un appareil de mesure.
L'élaboration, la mise en œuvre et la maintenance d'un système électronique  imposent au technicien un contrôle de leurs caractéristiques.
Ces contrôles multiples doivent être rapides et simples à réaliser, d'où l'emploi d'appareils capables d'effectuer différents types de mesures et articulés autour d'une visualisation rendant leur interprétation aisée. Leur technologie permet de distinguer trois types d'appareils que nous allons étudier aujourd'hui.
Le plan de cette leçon sera le suivant :
Multimètres analogiques ; 
Multimètres numériques ; 
Giga ohmmètres. 



1. MULTIMETRES ANALOGIQUES
Appelés contrôleurs universels, ils sont basés sur l'utilisation d'un galvanomètre.
1.1. RÔLE
C'est un dipôle qui permet, au minimum, d'effectuer les mesures fondamentales (V, I, O).
1.2. CALCUL DE LA RESISTANCE INTERNE
Elle est déterminée grâce à la résistance par volt de l'appareil: Rpv.



Sur un multimètre analogique électronique la Rint est élevée et constante.
1.3. OHMMETRE
Il mesure des résistances en fonction du courant qui le traverse.
Le tarage (réglage du zéro ohm) permet de compenser l'usure de la source de tension continue interne. Il est effectué par court-circuit des pôles de l'ohmmètre.
Sur les multimètres analogiques électroniques il est courant que le tarage  s'effectue sur l'infini.
Précautions indispensables :
Seule la résistance à mesurer doit être connectée à l'appareil.
Dans un montage, il faut :
couper l'alimentation ; 
déconnecter le composant du circuit ; 
tarer l'ohmmètre. 




2. MULTIMETRES NUMERIQUES
Même rôle que les multimètres analogiques.
Ils sont basés sur l'utilisation d'un affichage direct.

3. GIGA OHMMETRE
3.1. ROLE
Le giga ohmmètre est un appareil spécialement conçu pour la mesure des résistances élevées et des isolements.
3.2. PRINCIPE
Il est identique à l'ohmmètre classique et nécessite une tension de test très élevée (=500v).
3.2.1. PRECAUTION D’EMPLOI
Idem que l'ohmmètre.
3.2.2. DANGER
La présence de tension élevée nécessite de ne pas toucher les bornes avec les mains ;
Il ne faut pas mesurer des résistances faibles (voir valeur).


CONCLUSION
Les éléments donnés au cours de cette leçon, vous permettront d'effectuer des mesures fiables.
Le giga ohmmètre est conçu pour la mesure des résistances élevées et des isolements.
Les appareils de mesure que nous venons d'étudier nous permettent de connaître le critère "amplitude" d'un signal.
Les autres caractéristiques d'un signal (la forme, la fréquence, la phase) seront mesurables grâce à l'oscilloscope. L'étude de cet appareil fera l'objet de la prochaine leçon.


INTRODUCTION
La mise en œuvre, l'entretien et la réparation des matériels  électroniques des Forces Royales Air reposent sur le contrôle permanent de leurs performances.
Ces contrôles sont effectués à l'aide d'appareils de mesure.
Vous êtes de futurs techniciens électroniciens et vous aurez à effectuer des différentes mesures sur des ensembles fonctionnels. La connaissance des appareils de mesure s'avère primordiale.
Au cours de cette leçon nous allons étudier la prise de mesures avec un Voltmètre, un Ampèremètre, et un Ohmmètre.
Le plan de cette leçon sera le suivant :

  1. Le rôle de la mesure ;
  2. Les appareils de mesure.





1. ROLE DE LA MESURE
         Elle permet d'interpréter un phénomène physique, grâce à un appareil de mesure.
Les caractéristiques de l'appareil doivent être adaptées au phénomène.


2. APPAREILS DE MESURE
2.1. VOLTEMETRE
2.1.1. ROLE
Le voltmètre est un dipôle chargé de donner la valeur (tension) appliquée à son entrée.
Connexions : toujours en parallèle


Le point froid est repéré sur l'appareil par : les symboles suivants :

Transparent n° 1 : Symboles usuels
Il sera toujours connecté en premier et sera pris comme référence afin d'éviter un court-circuit.

2.1.2. INFLUENCE SUR LE CIRCUIT
La résistance interne (ou impédance interne) du voltmètre (Rint) doit être élevée.
En pratique:    
R : Résistance sur laquelle on effectue la mesure.
Particularités

Souvent, les voltmètres peuvent effectuer une mesure de niveau absolu en tension (NAT). La tension de référence Vref est alors indiquée sur l'appareil.
La mesure s’effectue sur l’échelle des décibels.

2.2. MESURE DE COURANT: L'AMPEREMETRE
2.2.1. ROLE
L’ampermètre est un dipôle chargé de donner la valeur du courant qui le traverse.
Connexions : toujours en serie

Ordre des connexions identique à celui du voltmètre.
2.2.2. INFLUENCE SUR LE CIRCUIT
La résistance interne (ou impédance interne) de l'ampèremètre (Rint) doit être faible.
En pratique:


2.3. MESURE DE RESISTANCE : L'OHMMETRE
L’ohmmètre est un dipôle chargé de donner la valeur de la résistance qui est placée à son entrée.
Connexions :
Pôle à pôle.
Précautions :
Il faut : isoler le composant a mesurer du circuit

Lorsqu'il s'agit de mesurer la résistance d'une diode, il est impératif de respecter la polarisation de celle-ci.

CONCLUSION
A chaque type de mesure correspond un appareil précis :
Voltmètre pour les tensions ;
Ampèremètre pour les courants ;
Ohmmètre pour les résistances.
La méthode de connexion de ces différents appareils doit être impérativement respectée :
Connexion en parallèle pour le voltmètre ;
Connexion en série pour l'ampèremètre ;
Connexion pôle à pôle pour l'ohmmètre.
L'influence du voltmètre et de l'ampèremètre sur les circuits à contrôler dépendra de leur résistance (ou impédance) interne.
Au cours de la prochaine leçon, nous étudierons les multimètres et  giga ohmmètre.






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